
Déontologie
La déontologie d'un psychanalyste est un ensemble de principes et de règles qui guident sa pratique professionnelle. Elle vise à protéger les patients et à garantir que les psychanalystes exercent leur profession de manière éthique et responsable.
Les principes fondamentaux
Respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales : Le psychanalyste doit respecter les droits fondamentaux de ses patients, y compris leur droit à l'autonomie, à la vie privée et à la dignité.
Compétence et intégrité : Le psychanalyste doit être compétent et exercer sa profession avec intégrité. Il doit être capable de fournir des services de qualité à ses patients.
Secret professionnel: Le psychanalyste est tenu au secret professionnel, ce qui signifie qu'il ne peut divulguer aucune information sur ses patients à des tiers sans leur consentement.
Impartialité et non-discrimination: Le psychanalyste doit traiter tous ses patients de manière impartiale et non discriminatoire. Il ne doit pas faire de discrimination fondée sur la race, la religion, le sexe, l'orientation sexuelle ou tout autre facteur.
Consentement éclairé : Le patient doit donner son consentement éclairé avant de commencer une psychanalyse. Cela signifie que le patient doit être informé des objectifs, des risques et des avantages de la psychanalyse avant de prendre la décision de commencer un traitement.
Conflits d'intérêts: Le psychanalyste doit éviter les conflits d'intérêts. Il ne doit pas avoir de relations personnelles ou financières avec ses patients qui pourraient compromettre son jugement professionnel.
Information : Le psychanalyste doit privilégier l’instauration d’une relation de confiance nécessaire au travail analytique.
Le psychanalyste doit informer le patient des conditions et des modalités du travail analytique avant de l’entreprendre. La fréquence, la durée des séances, le montant et les modalités de leur règlement doivent être précisés.
Tout changement doit être proposé à l’avance et prendre en considération ses conséquences sur le processus psychanalytique.
Le consentement initial ne peut être opposé au patient qui souhaite mettre fin au travail analytique.
Le consentement du patient ne saurait en aucun cas justifier un manquement à l’éthique ou une infraction à la déontologie.